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Le roi des halles

Le roi des halles

Combien de temps encore le destin s’acharnera-t-il sur Sylvie de Valaines ? Non content de lui avoir pris sa mère, de l’avoir jetée dans les griffes de Laffemas — le bourreau du cardinal de Richelieu — qui l’a mariée de force avec l’un de ses amis et l’a violée, il s’affaire à l’éloigner de son François de Vendôme…
Pour la mettre définitivement à l’abri, François décide de la faire passer pour morte et l’emmène à Belle-Isle avant de rejoindre son bataillon. Isolée, sans nouvelles, Sylvie se sent totalement abandonnée et se laisse sombrer dans une dangereuse apathie. Elle n’en sortira que lorsque ses ennemis, ayant découvert la subterfuge, se lanceront de nouveau à sa poursuite…

Le prisonnier masqué

Le prisonnier masqué

Après la mort de son époux, Sylvie de fontsomme s’était bien juré de ne jamais revoir François de Beaufort et de vivre loin des frasques de la cour. C’est sur ses terres familiales qu’elle élève désormais sa fille Marieet son petit Philippe, dont la naissance doit rester secrète.
Mais que ses espoirs étaient vains! Le jeune roi Louis XIV ne l’a pas oubliée et exige son retour à la Cour où il lui sera impossible de ne pads croiser la route de François qu’elle n’a jamais cessé vd’aimer et qui semble avoir fait la paix avec le Roi après les folies fde la Fronde.
La voilà donc de nouveau au coeur de tout ce qu’elle croyait avoir définitivement fui, sans oublier les perfides manigances de Colbert qui la traque sans relâche au nom de son amitioé pour le surintendant des Finances dséchu: Nicolas Fouquet.

Etoile bleu

Etoile bleu

L’ÉTOILE BLEUE Le boiteux de Varsovie tome 1
Automne 1922… Quelques mois plus tôt, le prince Morosini — expert en joyaux anciens — a été contacté par le mystérieux Simon Aronov surnommé le « Boiteux de Varsovie ». Celui-ci lui a confié une mission périlleuse : retrouver quatre pierres précieuses dérobées lors du pillage du Temple de Jérusalem… La tradition veut que, regroupées, elles permettent aux enfants d’Israël de retrouver leur terre. Après avoir découvert l’ »Étoile bleue », le prince embarque pour l’Angleterre où serait la « Rose d’York », un fabuleux diamant dont la trace s’est perdue depuis plusieurs siècles. Commence alors une course folle semée d’embûches. Des ruelles sordides de l’East End aux somptueux manoirs de l’aristocratie, ils sont nombreux à convoiter la pierre précieuse, et ses adversaires sont prêts à tout pour contrer les projets du Boiteux.

La Rose d’York

La Rose d’York

Automne 1922… Quelques mois plus tôt, le prince Morosini — expert en joyaux anciens — a été contacté par le mystérieux Simon Aronov surnommé le « Boiteux de Varsovie ». Celui-ci lui a confié une mission périlleuse : retrouver quatre pierres précieuses dérobées lors du pillage du Temple de Jérusalem… La tradition veut que, regroupées, elles permettent aux enfants d’Israël de retrouver leur terre. Après avoir découvert l’ « Étoile bleue », le prince embarque pour l’Angleterre où serait la « Rose d’York », un fabuleux diamant dont la trace s’est perdue depuis plusieurs siècles. Commence alors une course folle semée d’embûches. Des ruelles sordides de l’East End aux somptueux manoirs de l’aristocratie, ils sont nombreux à convoiter la pierre précieuse, et ses adversaires sont prêts à tout pour contrer les projets du Boiteux.
Première partie LES BROUILLARDS DE LONDRES Chapitre 1 Les Héritiers
C’était le bout du monde ou presque…

L’Opale de Sissi

L’Opale de Sissi

Attristé par la découverte de l’identité réelle de son ancienne secrétaire et aussi par sa perte, le prince Morosini reprend un peu goût à la vie lorsqu’il doit se mettre en chasse de la troisième pierre, l’Opale de Sissi. La recherche l’emmène du coté de l’Autriche où il va retrouver son ami Vidal-Pellicorne mais aussi quelques autres connaissances, certaines avec plaisir, d’autres moins.
Ce troisième tome est toujours aussi intéressant, l’action est soutenue, les personnages évoluent, et l’ennemi se dévoile un peu plus…

Le rubis de Jeanne la Folle

Le rubis de Jeanne la Folle

Dernier tome de la première série de la saga du Boiteux de Varsovie, Aldo et ses amis nous entraîne dans une nouvelle aventure. Le prince Aldo Morosini réussira-t-il à s’emparer de la quatrième pierre du pectoral, le rubis cabochon de la reine espagnole Jeanne que l’on surnommait « la Folle », la plus belle mais aussi la plus malfaisante des pierres qu’amateurs d’art et redoutables gangsters convoitent aussi ? Trouvera-t-il enfin l’amour et retrouver celle qu’il aime, et s’en sortira-t-il vivant malgré tous les ennemis l’entourant de toutes parts ?
De Séville à Prague, puis à Zurich, Aldo Morosini, aidé de son ami archéologue Adalbert Vidal Pellicorne, va traquer la pierre qui est la plus malfaisante et la plus sanglante de toutes. Mais, sur son chemin, il devra faire face au danger que représentent Anielka, la femme qu’on lui a imposée et sa sulfureuse famille. Dans ce quatrième et dernier tome de la saga du Boiteux de Varsovie, Juliette Benzoni nous entraîne dans des aventures pleines de rebondissements et de suspense où l’amour et l’argent tuent.

Les Émeraudes du prophète

Les Émeraudes du prophète

À ma fille Anne ma première et si précieuse lectrice
S’il ne se posait pas tant de questions, Aldo Morosini eût trouvé agréable la promenade nocturne que l’enfant lui imposait. Une douce fraîcheur succédait à la chaleur du jour et le ciel, paré d’une myriade d’étoiles, était de ce bleu profond, velouté dont les terres d’Orient détiennent le secret. Il était fait pour des heures de paix égrenées sur des terrasses à respirer l’odeur des plantes en écoutant l’écho d’une chanson lointaine ou un conte de la mille et deuxième nuit. En outre il y avait, pour le prince antiquaire, ce parfum d’aventure dont il savait bien que son récent mariage ne le guérirait jamais. Lisa, d’ailleurs, ne le souhaitait pas, craignant surtout de le voir « s’encroûter », comme elle disait en fronçant son joli nez, mais espérant tout de même qu’il en userait avec modération.
Tout à l’heure elle n’avait rien dit quand le jeune garçon, si grave avec sa « kippa » blanche, ses petites nattes et son pantalon court, était apparu sur la terrasse de l’hôtel au milieu du ballet des grands Soudanais en galabieh, gants blancs et fez rouge occupés au service du café. Comme s’il le connaissait, il était venu droit à Morosini sans accorder la moindre attention au maître d’hôtel qui le poursuivait et il avait tendu une lettre en disant seulement, dans un anglais parfait, qu’il attendrait dehors. Puis il était reparti toujours aussi digne, toujours aussi rapide sans permettre que l’on pose la main sur lui.

La Perle de l’Empereur

La Perle de l’Empereur

qui m’a fait rencontrer la « Régente ».
Avec un grand merci et une grande affection. 

Les Joyaux de la sorcière

Les Joyaux de la sorcière

En dépit de son habituelle maîtrise Aldo Morosini venait de lâcher une exclamation de stupeur devant ce qu’une porte ouverte lui permettait de découvrir au beau milieu d’un modeste salon écrasé par sa splendeur : un grand portrait de femme dont il identifia l’auteur au premier coup d’œil, le merveilleux Giovanni Boldini dont le pinceau fulgurant faisait exploser la beauté des dames les plus illustres et les plus fascinantes de la haute société depuis la fin du siècle précédent. Or, non seulement Morosini ne connaissait pas cette admirable toile bien qu’il entretînt depuis longtemps des relations d’amitié avec le peintre mais en outre il s’agissait d’une femme âgée. Une particularité qui n’avait jamais attiré Boldini, amoureux fou de créatures de rêve dans tout l’éclat de leur splendeur. Il est vrai qu’en dépit des années le modèle était exceptionnel.
Avançant de deux pas dans la pièce, Morosini admira sans réserve la longue et maigre silhouette enveloppée d’une brume de dentelle noire détachée sur un fond qui eût été obscur sans les ors esquissés et les reflets d’une console Régence surmontée d’un miroir. Toutes ces ombres servaient d’écrin à un visage magnifique malgré la griffe du temps avec de profonds yeux noirs, de hautes pommettes et une mâchoire encore nettement dessinée. Sous le diadème de cheveux d’un blanc argenté l’expression en était à la fois hautaine et ironique et il n’y avait pas à se tromper sur la lueur de défi animant les sombres prunelles. Cette inconnue dont la beauté avait dû être saisissante et qui en gardait de si belles traces aurait pu être une reine et Morosini qui les connaissait à peu près toutes fouillait sa mémoire, infaillible d’habitude, pour découvrir d’où elle pouvait bien sortir car, s’il ne pensait pas avoir jamais vu cette personne, les fabuleux bijoux parant le long cou altier lui semblaient curieusement familiers encore que noyés dans la profondeur du temps, avec la certitude d’une faute de goût qui ne correspondait pas avec le personnage. En effet si le large collier-de-chien d’or serti d’un semis de perles, de petits diamants et rubis signait une pièce des premières années 1900, la fabuleuse croix qu’il soutenait proclamait pour lui l’art et le faste d’un XVIe siècle incontestablement italien. Les pierres et les perles qui la composaient étaient d’une exceptionnelle qualité et d’un calibre impressionnant. Bien trop gros d’ailleurs pour un joyau de gorge, ce genre de parure se portait en devant de corsage, sous le décolleté où il s’agrafait. Celui-ci couvrait la peau blanche depuis le cou jusqu’au creux des seins peu renflés et voilés de mousseline. En outre, des pendants d’oreilles assortis à la croix achevaient de faire de cette femme le vivant écrin d’une parure fascinante dans sa splendeur excessive. À l’exception d’un énorme rubis à l’annulaire droit, l’étrange femme dont les longues mains jouaient avec un éventail en plumes d’autruche noires ne portait aucun autre bijou…

Les Larmes De Marie-Antoinette

Les Larmes De Marie-Antoinette

La nuit de juillet était chaude mais pas trop obscure.
Tapi derrière un mur de refend dans le vieux château fort aux trois quarts démantelé de Stenay, le petit homme ne quittait pas des yeux la porte que l’officier avait franchie tout à l’heure, la cassette sous le bras. Quand il avait vu s’éclairer la fenêtre voisine, il s’était approché avec précaution pour voir à l’intérieur. Il y avait là une chambre sommairement meublée, éclairée par une bougie posée près du lit sur lequel l’officier, assis, commençait à se déshabiller en bâillant. Quant à la cassette, celui-ci n’avait pas songé un seul instant à la dissimuler : elle était bien en évidence sur une table auprès d’un encrier, d’une plume et de quelques paperasses. Tout juste comme si c’était une chose sans importance. L’indignation du petit homme monta encore d’un cran.