Théo a loué pour elle une maison au Cap Ferrat… qui se révèle bientôt trop chère. Alors Théo en trouve une autre, plus modeste, à Plascassier. C’est là qu’elle meurt, sa main dans celles de Théo, le 12 octobre 1963… le même jour que Jean Cocteau dont la fin passera quasi inaperçue. Il n’était qu’un poète… elle était Piaf ! Et l’on sait ce que furent ses funérailles.

Resté seul, Théo fit face à tout : à un fisc fidèle à ses vieux principes, à des créanciers acharnés. Il paiera jusqu’à la dernière les dettes de sa femme. Sept ans plus tard, il la suivra dans la tombe, fidèle jusqu’au bout à cet amour que tant de gens trouvaient invraisemblable, contre nature, voire indécent, mais qui pouvait avoir vécu sous la magie de cette femme étonnante et en sortir indemne ?…

Notes

1 Aujourd’hui avenue Foch.

2 Le mot est difficile à traduire. On hésite entre « chienne enragée » et « chienne de métisse » qui se saurait s’appliquer à Micaela Villegas.